jacques van den abeele

Jacques Van den Abeele, dont les sculptures enrichissent des collections publiques et privées à travers le monde, commença par réaliser des sculptures en marbre et en albâtre.
En 1980, il découvre et expérimente les techniques du bronze dans une recherche d’épuration toujours plus harmonieuse des formes. Cette techni- que mise au point par l’artiste et son concept personnel donnent naissance à un art qui donne toute sa valeur à sa théorie sur l’épuration des formes. Mais le « non-présent » est aussi important que le présent ainsi la Matière et le Vide s’alternent comme une pause entre les notes : le Son et le Silence. L’artiste travaille directement la cire (selon la technique de la cire directe) à partir de laquelle la statue est fondue suivant le principe de la cire perdue ce qui fait que chaque numéro est une pièce unique. Il réalise lui-même le ciselage et la patine de ses œuvres.
Van den Abeele s’inspire de l’observation qu’il tire des scènes de la vie quo- tidienne et étudie le comportement des hommes et des animaux, leurs émo- tions, leurs gesticulations et leur manière de vivre ensemble. Il nous livre ainsi une analyse profonde et fine avec autant d’intérêt pour les caractères humains que pour les comportements des animaux. Son propos n’est pas de se moquer ou de critiquer mais au contraire de susciter une sincère émotion. L’art, pour Van den Abeele, est avant tout une quête vers les fondements essentiels de l’existence, vers ce qui transparaît derrière les apparences : les sentiments, les émotions, les angoisses. Ses sculptures laissent ainsi apparaître la fragilité et la fugacité de la vie comme le son éphémère d’une note de musique qui, à peine entendue, déjà s’estompe et disparaît...